

Le premier coup de pioche retentit pour la route Yombi-Omboué. Le gouvernement promet 244 kilomètres de bitume en 48 mois. Mais au-delà de l’annonce officielle, le véritable défi commence maintenant. La réalisation de ce projet colossal impose une vigilance de tous les instants.
Le premier test concerne le financement. L’État gabonais assure seul la totalité des fonds. Tenir cet engagement sur quatre ans demande une discipline budgétaire à toute épreuve, loin des aléas économiques.

Chaque paiement constituera un enjeu critique pour la continuité des travaux.Le projecteur se tourne vers l’entreprise EBOMAF. Le constructeur mène déjà d’autres chantiers d’envergure dans le pays, comme le futur aéroport d’Andem.
Sa capacité à gérer plusieurs fronts aussi importants soulève des questions légitimes. Le respect du calendrier et de la qualité sera le principal indicateur de sa performance.

Par ailleurs, le souvenir de nombreux chantiers routiers à l’arrêt hante les esprits. Pour ne pas répéter les erreurs du passé, la transparence devient une obligation. Quels mécanismes de contrôle le gouvernement met-il en place ?
Un suivi rigoureux et public doit accompagner l’avancée des engins pour garantir que chaque kilomètre répond aux normes.
Ce chantier est un véritable test de crédibilité. Le rendez-vous n’est pas dans quatre ans, mais bien à chaque étape clé de la construction.